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Le premier tour de roue sur les petites routes Corse sont pour aujourd'hui. Je pars vers 9h en direction d' Aleria. Il faut faire attention avec ces routes de largeur normale mais qui deviennent à voie unique sur les petits ponts. Les routes sont bordées de fleurs, c'est agréable.

Je prends la route côtière en direction de Bonifacio. Les bouchons se forment dans chaque village et les "Fangio" du volant ne manquent pas ... J'ai peur des radars sur ces lignes toutes droites, je préfère être calme, çà peut m'arriver de temps en temps? non. Ne l'ébruitez pas, ma réputation serait ruinée...

Porto-Vecchio est encore plus encombré que les autres villes. Avec une température de 35° c'est pénible même en moto. Dans les ronds points, personnes ne respectent rien. C'est chacun pour soi.

J'arrive sans problème sur Bonifacio un peu avant midi. Je me dirige, en priorité, vers le sémaphore pour faire " la photo" que tout le monde voit sur les cartes postales de cette ville. Midi est sonné, je vais faire le plein de la machine humaine, dans un petit resto sur le port. Après la fortification du corps, je peux prendre d'assaut la citadelle, avec un retour par les bords du goulée du port pour admirer les superbes Yachts... anglais, italiens, allemands... pas de français. Certains ont une belle vie. Les hommes aux cheveux blancs qui se font admirer sur les ponts et les pulpeuses créatures à côté, je me dis qu'ils ont de belles "petites filles" ou ( je ne suis pas naïf) , le pouvoir de l'argent attire beaucoup de libellules. L'heure du retour a sonné.

Je me dirige sur Sartène, Propriano. Je me défoule (enfin un peu) sur cette route sinueuse et en très bonne état sans dépasser le 90kms. Olmeto,  jusqu'à Cauro. A cette endroit je tourne à droite en direction de Bastelica. Je rencontre mes premières vaches au milieu de la route. La bitume est défoncé dans beaucoup d'endroit  mais, au moins, il n'y a pas une seule voiture étrangère à la région. En arrivant au col de Scalella quelques gouttes de pluie commencent à brouiller ma visière. Je passe mon blouson ( mais ce n'est qu'une fausse alerte), ce qui ne m'empêche pas d'apprécier le spectacle de ces montagnes. Je ne suis  pas arriver assez tôt, la brume enveloppe le sommet des pics. Cascade du "Voile de la Mariée", puis quand je retrouve la grande route en direction de Corte, je reprends une crise de folie.

Voilà, cette première approche de la Corse me plait beaucoup.

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