Corte-Ajaccio

 

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Après mon expérience d'hier, je repars sur Ajaccio dans les mêmes conditions, c'est à dire équipé comme un marcheur. Ce matin, ce n'est pas la même chanson... il y a beaucoup de randonneurs qui descendent sur les chemins ... en chemin de fer. A partir de Vizzavona, les wagons se vident et on peut prendre un peu d'air. Arrivée à Ajaccio sous une chaleur étouffante.

Sur la banquette devant moi, une jeune fille est endormie sur son sac. J'ose lui toucher son épaule et me pencher vers son oreille pour lui murmurer:" Le terminus est là et les anges sont envolés". Elle se réveille doucement en me disant :"Merci" mais elle ne sait plus où elle est, se dresse en titubant un peu. Comme je suis "bon" et que je m'étais déjà éloigné je reviens vers elle:" Vous voulez que je vous aide? " elle répond oui de la tête. Son sac est lourd, c'est du plomb qu'elle transporte. Je dépose son sac dans le hall de la gare: "çà va aller?" elle me répond que oui avec un beau sourire et me fait un bisou sur la joue ...en me disant encore! Merci avant de continuer son chemin. Cette fois, c'est moi qui ne peut plus bouger. C'était sûrement un rêve... je ne sais plus ...C'était pour moi c'est merci? Réveilles toi Jeannot.

Je remonte le Cours Napoléon pour faire un peu de shopping.... hé... ce n'est pas une spécialité féminine? vous ne croyez pas? mes pieds me portent  jusqu'à la Citadelle mais elle ne peut pas se visiter, c'est encore la propriété de l'état. Dring... dring... une coup de téléphone? c'est Joséphine qui veut avoir de mes nouvelles (voir les balades précédentes pour savoir qui est Joséphine...) Elle est à Roquebrunes sur Argens et elle remonte (avec Joël sa moitié masculine!!) Dimanche. On devait se voir à mon retour... c'est raté... je serai sur la bateau qui me ramène sur le continent à cette date-là.

Bon... je continue. Je cherche la Maison "Bonaparte" et  je trouve une grosse bâtisse sans caractère transformée en musée. J'avoue qu'après Bastia, je suis un peu déçu par la ville d'Ajaccio. Elle fait plus bourgeoise que sa sœur Bastia. Ce que je connais le mieux de cette ville?... ce sont les terrasses des cafés. La bouteille que j'ai dans mon sac ne suffit pas à étancher ma soif. Le retour dans le petit train est la copie conforme du matin.... sauf que les randonneurs prennent place dans le sens inverse... c'est eux qui sont debout.

Une petite anecdote... un groupe de randonneurs italiens nous font rigoler pendant le parcours et quand ils descendent du train, ils font une haie d'honneur en criant des "au-revoir" dans notre direction, le train les saluent par des coups de trompes, tous les passagers du train leur font des salut. C'est çà la joie de vivre, tout le monde participent au bonheur des autres.

Demain, je reprends le guidon. Terminé les balades en train.

           

    La maison natale de Napoléon 1er    napoléon est mis à toute les sauce   

la mairie de la ville d'Ajaccio        Le port   

 


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