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Le Donjon de Châteaudun
La maladie du voyage ne se contrôle pas et
est incurable. Partant de ce principe très simple, je suis (encore) repartis
poser mes pneus dans un endroit de la France.
Ce n’est pas exceptionnel, je n’ai pris
que la porte à côté de chez moi. La ville de Châteaudun et Orléans.
Départ par ma route habituelle :
Fontainebleau, Malesherbes, Pithiviers. Arrêt dans cette dernière pour acheter
une part de gâteau du même nom et me faire expliquer son origine. Servit chaud
par la pâtissière, c’est formidable.
La route continue pour une nouvelle pause au
moulin à vent de Bazoches en Dunois. J’ai connu ce bâtiment en fonction. Le
vieil homme qui en était le propriétaire à cette époque, m’avait expliqué
que sa farine partait pour le Sénat. Je suis repassé quelques années plus
tard (en 1997 je crois), pour apprendre que ce meunier était gravement malade.
Châteaudun et son bâtiment mi-féodal,
mi-renaissance m’attire depuis longtemps.
A chaque fois que je pars pour la Bretagne,
je passe à côté mais je ne me suis jamais arrêté.
Je laisse mon engin à l’entrée de la
ville et j’arpente les rues en tous sens.
J’ai toujours pensé que la marche à pied
est un bon médicament pour vider sa tête. Ce château est vide de tous
mobiliers (comme ma tête). Les choses les plus intéressantes sont la Sainte Chapelle et
l'escalier renaissance. Le donjon est en travaux et on ne peut pas le visiter en
ce moment.
Après la visite, je suis descendu jusqu’au
lavoir qui est au bord du Loir pour admirer la façade ouest, cette muraille se
confond avec la roche. Une petite balade par les ponts de l’ancien moulin
et... il faut remonter. Je ne sais pas si c’est l’âge ou mes jambes qui
faiblissent, j’ai eu un peu de mal à reprendre l’escalier pour rejoindre la
grande place avec sa fontaine. Une grande pause sur cette place, je profite du
soleil avant de reprendre la route pour Orléans et son parc floral.
La route est monotone et toute droite. L’envie
d’ouvrir les gaz est grande.
Je longe la ville pour passer la Loire et me
diriger vers le Parc. Je ne suis pas à la bonne époque pour voir toutes ces
fleurs dans leur beauté (début septembre) mais je me les imagine en plein mois
de Mai.
Mes jambes sont encore mises à contribution
pour admirer ce grand parc.
Ensuite, la visite de la ville et de sa
cathédrale s’impose. La cathédrale à un style bizarre par rapport à tous
les édifices construit à cette époque. Je trouve qu’elle se rapproche plus
du baroque que du gothique. Ce sont les deux clochers qui me font penser à
çà.
Le retour se passe sans problème par cette
route toujours encombrée jusqu’à Fontainebleau. Avant l’obélisque de
Fontainebleau, je tombe sur une sortie d’un concours hippique. Une vrai foire,
des bouchons partout.
Je ne suis pas mécontent de cette journée
qui en appelle d’autres.
La vue du bord du Loir

Vue de la cour intérieur

La petit moulin du Parc Floral d'Orléans
Le moulin de Bazoches en pleine Beauce

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