Porcaro 2000

 

Accueil
Remonter

 

Retour

         

Toujours autant de monde à Porcaro

Cette année j’avais promis de retourner en pèlerinage à Porcaro, et j’ai tenu ma promesse.

Je suis parti le dimanche à une vitesse de sénateur. Depuis mon tour de France, j’ai très souvent des contacts avec mon ami de Redon. On doit se retrouver le mardi 15 Août devant cette madone.

La pluie m’accompagne depuis le début de mon voyage.

A Laval, je refais le plein sous des trompes d’eau. L’auvent de la station est le bien venu.

A proximité de Guer, la pluie a cessé. J’arrive sur le champ qui sert de camping. Comme à mon habitude, la conversation s’engage avec mes voisins. Nous passons toute la soirée ensemble.

Pendant la nuit, j’ai beaucoup de mal à trouve le sommeil avec ses moteurs que l'on fait hurler jusqu'au rupteur. La bière et en général l’alcool aident la bêtise.

Le lendemain matin, petite toilette rapide, je repars sur les routes. Pas question de rester dans une ambiance aussi désoeuvrée et passives. Je décide de me diriger vers Saint Nazaire et La Baule.

J’en profite pour passer chez la mère de mon ami Redonnais ( je pense que c’est le nom ,que l'on donne aux habitants). Son fils n’est pas encore revenu d’Italie.

Je poursuis ma route. Je déjeune à St Nazaire et continue tout de suite sur Pornichet, La Baule. J’ai envie de prolonger par la côte sauvage. Je ne me lasse pas de cette vue des côtes bretonnes.

Je continue sur le Croisic avec une petite pause sur la terrasse d’un café près du port.

Les marais salants ont droit à mon passage pour arriver sur Guérande et ses remparts.

Je reviens par la grande route à mon camping de Porcaro. L’atmosphère ne s’est pas amélioré. La viande saoule est plus nombreuse que la veille ( c’est normal, les champs sont pleins de motos et tentes).

Je ne dors pas une seule minute.

Je participe à la messe de l’abbé Prévoteau qui constate que son pèlerinage a dérapé sur la pente qu’il ne voulait pas.

Je rejoins mes amis à l’entrée du village et nous repartons à Guer pour combler le petit creux de notre estomac.

Ici, l’ambiance est bonne et cordiale avec les habitants du village. On attend le passage de l’abbé motard, tout de blanc vêtu.

Nous suivons la procession et là toutes les imperfections du monde tombent dans l’oubli. Je crois que tout le monde attend ce moment magique du défilé des motos sur les petites routes bretonnes.

Nous finissons la balade à Ploërmel. La place me parait encore plus petite qu’il y a deux ans.

Mon ami m’offre le pot de l’au revoir. Son amie va faire la route avec moi jusqu’à Fontainebleau.

Sa petite Kawasaki 500 me suit à 140. Avant, cette motarde n’osait pas rouler à plus de 120.

A Laval, je me fais arrêter par la police. Ils m’ont pris à 101 kms au lieu de 50 dans la ville.

Ils me font un cadeau en me disant seulement de ralentir un peu.

La nuit est tombé en arrivant sur Connerré et Châteaudun; je file à plus de 140 et la motarde me suit allégrement. Elle a du courage de me suivre sur cette route qu’elle ne connaît pas.

Nous nous quittons à l’obélisque de Fontainebleau vers minuit.

Mon opinion sur les femmes au guidon a beaucoup changé depuis que je roule avec elle.

Chapeau mesdames, vous êtes l’avenir de l’esprit routard que je connaissais dans le temps.

 

   

La sirène de Porcaro

 


En cas de problème avec le site, joindre l'auteur par son E-Mail  "jean.gallot@free.fr".