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Ce jour 335 kilomètres

    La Cathédrale de Bayonne    

La cathédrale de Bayonne

C’est la première fois que je m’aventure dans la région des Landes et du Pays Basques. Mon étape du jour commence très mal. En me levant, je vois ... la pluie. J’accomplis toujours ce que je décide, même par des conditions pareilles. Je pars pour Bayonne.

Je mets 1 heure pour faire mon plein et retrouver la bretelle qui me ramène sur la voie rapide. Je passe 3 ou 4 fois au dessus de la 4 voies sans voir un accès. Les bordelais sont très avares de panneaux indicateurs. En vérité, il faut être moins méchant, les ravages de la tempête de Noël ont laissé des traces. Les pancartes ne sont pas encore remise de leur déchéance.

Je trouve (enfin!) cette p.. de direction. La route est très chargée. Les lignes droites sont propices aux accidents, et des accidents, j'en ai vu presque 6 sous mes yeux. Les conducteurs roulent aussi vite que sur le sec mais freinent brutalement quand ils tombent sur un brouillard d’eau soulevé par un camion qui les précède. C’est l’empilage obligatoire. J’ai manqué d’être pris entre une voiture qui freine devant moi à cause de ce brouillard et une voiture qui fonce derrière car le pilote n'a rien vu. La moto ne prenant pas beaucoup de place, j’ai pu me faufiler entre la voiture à ma gauche et le camion à ma droite, doubler la voiture qui me précède avant d’entendre un bruit de ferraille derrière moi. J'ai échappé à une mort certaine par miracle.

Je ne compte pas les caravanes qui ont bloqué la circulation car elles sont passées devant la voiture tractrice.

Dès que j’ai pu quitter cette quatre voies dangereuse, j’ai repris les nationales tranquilles. Presque personne sur ces routes que l’on dit secondaires.

J’arrive à Bayonne et découvre (sans le savoir) une superbe cathédrale. Elle a été construite avec beaucoup d’harmonie dans ces proportions. Avec l’eau qui tombe, je flâne beaucoup dans cette bâtisse. Il faut que j'avoue,  je suis trempé comme un canard, malgré mon habit de pluie. L’étanchéité des combinaisons motardes est loin d’être parfaite.

En sortant, je passe du temps sous une retonde du 14 juillet où des musiciens se sont attardés pour le plus grand plaisir des (quelques) promeneurs.

Que c’est agréable de ne rien faire. Les gens du pays vous adressent la parole sans vous connaître et sans préambule. Ils vous parlent de tout et de rien. Le sujet de la moto est souvent une entrée en matière.

Je continue ma route sur Orthez. La chaussée est très glissante et les bandes blanches sont dangereuses. Ne me demandez pas pourquoi, je serais obligé d’avouer que je ne roule pas à une vitesse raisonnable.

En arrivant à Pau, la pluie n’a pas fini sa conquête et continue de déverser son torrent d’eau.

Je ne visite pas le château de Henri IV, je suis pressé de faire sécher mes affaires (et le bonhomme) dans l’hôtel.

C’est là que j’apprécie la différence entre le camping et l’hôtel.

Le soir, mon ami Breton (celui qui est resté à l’île d’Oléron) me téléphone pour m’annoncer qui n’est pas partie ce matin et qu’il n’arrivera que le lendemain.

Je fais ma petite promenade du soir, comme d’habitude, dans les rues de Tarbes malgré le crachin qui continue. J’espère que demain la pluie ne gâchera pas le parcours que j’ai prévu.

 

Le château d'Henri IV   

Le château d'Henri IV à Pau

 


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