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NICE
La Côte entre Cannes et St Raphaël
Je décide de partir pour le carnaval de Nice avec ma fille. A 4 heures du
matin, notre aventure commence. C’est le grand départ des vacances de neige pour notre
zone scolaire. Je ne prendrais pas l’autoroute avant Auxerre. La pluie nous
accompagne, mais cette fois ci nous sommes armés. A Auxerre, l’entrée de l’autoroute
est bouchée. Je suis bien content et continue par la nationale.
A Chalons sur Saône, les nuages s'aperçoivent qu’ils n’arriveront pas
à nous décourager. Le brouillard remplace l’eau jusqu’à Lyon. A 8 heures,
je refais le plein à l’entrée de Lyon.
En arrivant à hauteur de Valence, la pancarte de Hauteribe réveille ma
mémoire. Après un bref échange de regard, nous dévions vers la gauche pour
rejoindre le Palais Idéal du Facteur Cheval. Nous nous garons sur la place du
village et continuons à pied. Ma fille s'enthousiasme à la vue de cette
architecture primaire mais novatrice dans la manière de s'exprimer. Seul la nouvelle billetterie, en construction, gâche le
paysage. Nous ne prenons pas le temps de voir son tombeau.
Nous repartons vers midi. Une petite visite rapide au Mac Do de Valence, et
nous reprenons le chemin du midi.
Nous ne rencontrons pas grand monde pour un départ en vacances classé
rouge par Bison pas fute-fute.
Nous refaisons le plein à Brignoles. Ma fille veut tout de suite voir la
mer.
Après plusieurs détours et contours ( dont la Nationale 7 de Fréjus à
Cannes), nous arrivons chez mon frère à Nice à 19 heures.
Le sommeil est réparateur. Nous partons de chez mon frère pour aller
dormir ailleurs le soir suivant.
Nous admirons les musiciens qui défilent dans les rues en jouant de leur
instrument. Sur la place Masséna, des garçons de café font une course en
patin à roulettes.
Nous ne restons pas sur Nice. Ma fille veut voir Saint Tropez. Nous suivons
les bords de mer en passant par Antibes pour admirer tous ces bateaux que l’on
ne pourra jamais se payer. Nous faisons le tour du Fort.
Direction Cannes pour voir l’escalier du Palais des Festivals. Manque de
chance, il est en travaux. Nous continuons par les bords de mer jusqu’à saint
Tropez.
Nous traversons tout le village qui n'est pas encore envahi pas les "Stars"
du showbiz. Sur les
quais, nous flânons sur des expositions de tableaux. Il faut voir les plages??
direction l’arrière de St Trop. Il fait 16 degrés sur le sable et il pleut en Seine et
Marne, quel chance. Pour
me faire plaisir, nous prenons la route de Le Cannet des Maures pour voir les
ruines d’un château. Nous revenons sur Roquebrunes sur Argens pour trouver un
hôtel. Je téléphone à mon amie de Fréjus, je ne veux pas quitter cette
région sans lui dire un petit bonjour. Elle se trouve à Nice chez ces parents. Nous
avons le temps de manger avant l’aller chez elle.
Dans Roquebrunes, nous
trouvons un petit restaurant sympathique. En dehors de la saison d’été, tout
le monde affiche un grand sourire ici. Ils prennent le temps de discuter, en
oubliant que le client est là pour manger. Mais tout se passe dans une ambiance
bon enfant.
Mon amie habite, maintenant, à St Aygulf. Elle nous reçoit, mais elle nous
avoue qu’elle n’a pas préparé ces cours pour le lendemain. Cela ne l’empêche
pas de nous retenir tard dans la nuit. C'est tellement agréable de discuter
avec les gens que l'on adore.
Nous partons, ma fille et moi, pour notre hôtel.
Ma fille s’inquiète car je ne me réveille pas avant 9 heures. La route est
longue, mais rien ne presse.
Nous reprenons les nationales pour le retour. Le seul gros problème, nous
essuyons une petite tempête de neige dans la côte de la Rochepot. Nous
pensons, un moment, de revenir sur nos pas et de coucher à Chagny. Ce grain n’est
que passager.
Il n’y a jamais rien de formidable quand on revient d’un voyage. On s’aperçoit,
au moment du développement de la pellicule photo, que tout sera en noir et
blanc.
Le Palais idéal du Facteur Cheval à Hauteribes
Les Tours du Palais Idéal
L'arrière du Palais Idéal
Le Fort à l'entrée du Port d'Antibes
Entrée du Port de Plaisance d'Antibes
Arc de Triomphe Romain à Orange
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