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Bugeat
La ville de Bort les Orgues
Le château de Val au Barrage de Bort
Ce rallye a une histoire particulière pour moi. Mon premier voyage avec le
Club 14 a eu lieu à Sarlat, dans le Périgord, en 1989. Nous étions partis à
deux motos. Je roulais depuis longtemps avec cet ami en 1000 BMW.
Tous les ans, nous nous étions promis de faire ces balades. La France nous
paraissait petite, ce rallye nous a réconcilié avec notre pays.
L’année suivante, mon ami a un accident en moto de nuit (percuté par un
chauffeur ivre). Après Trois ans d’arrêt de travail, cinq passages sur le
billard, la convalescence, la rééducation, il est prêt à reprendre la route
en 1998 avec moi et ce rallye que nous avons raté depuis si longtemps.
Manque de chance (encore), une semaine avant votre départ, il apprend le
cancer de sa femme.
Je pars tout seul au rallye de 1998 à Bugeat (près de Meymac). Cette
région, je la connais pour avoir fait mes premiers périples motards avec ma 125
(concentration
hivernales des Millevaches). En arrivant, je n’ai pas tellement le moral, mais
il suffit d’adresser la parole à mon voisin de tente par un " Bonjour
voisin " pour qu’une amitié toute neuve se créée. Il est de Auch
(en Armagnac)et n’ose pas me parler parce que je suis parisien. Nous décidons
de faire ces journées ensemble.
Au repas du soir, nous faisons connaissance d’un motard de Redon (en
Bretagne) et une motarde de Fréjus (sur la Côte d’Azur). L’histoire d’une
grande amitié commence.
Le soleil est au rendez-vous pour le premier parcours. Les organisateurs ont
la bonne idée de faire des lieux de rencontre avec les motards de tous
terrains. L’ambiance est super.
La deuxième journée, nous amène vers Bort les Orgues. C'est l’endroit
que je connais le mieux. Un couple de Montpellier se joint à nous. Nous sommes
maintenant six dans notre groupe.
Le soir, un groupe de rock anime le repas. Nous échangeons nos adresses et
nos numéros de téléphone. Nous promettons d’être au prochain rassemblement
du Club 14 l’année prochaine.
Au retour, un motard du Loiret repère mon numéro d’immatriculation et me
demande s'il peut faire la route avec moi. Il a un 600 Bandit Suzuki. Je lui
explique que je passe par l’intérieur des terres, Felletin, Aubusson,
Montluçon et pas par la nationale 20 comme il me le conseille. Il m’explique
qu’il est venu avec des parisiens par la nationale, mais ils sont repartis
sans l’attendre.
Nous nous quittons à Montargis. Je n’ai pas créé de lien avec lui. J’ai
tout de même pris un orage sur le coin du casque et je suis trempé en arrivant
chez moi.
Les Bêtes au repos
Concert le dernier soir
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