Je suis encore au rallye du Club 14 de cette année. Ils
nous ont donné rendez-vous à Argelès
Plages, en dessous de Perpignan. J'ai
une bonne petite "trotte" pour être sur place.
Je pars le jeudi de l’ascension en prenant l’autoroute
à Sens, à 30 kms de chez moi. J’ai peur d’avoir pris de l’âge et de ne
pas résister à faire toute cette route en une seule traite. Je pars à 6h30 du matin, je
fais le plein de ma belle à Sens avant de prendre l'autoroute A19 et vogue la galère. J’ai
écouté les programmes ( dont
je tairais le nom !) de prévisions de trajet. Je devrais mettre
8h sans m’arrêter. Je passe le long d' Auxerre,
Beaune, Maçon,
Lyon avec le
passage par le tunnel de Fourvières. Je quitte l’autoroute à Vienne pour
faire mon second plein de ma grisette. L’essence est moins chère dans un super
marché. Le temps de traverser la ville et je reprends le ruban de bitume. A
partir de Valence, jusqu’à
Avignon, je trouve une succession de bouchon et de
débouchon. A partir de Nîmes, la circulation est plus fluide,
Montpellier,
Béziers,
Narbonne… Perpignan où je fais mon troisième plein avant l’arriver
sur Argelès Plages à 16h.
Je retrouve tous mes amis des années précédentes.
Cordélia avec sa fidèle Ducati, Lucette avec sa Suzuki Gladius, la surprise
vient de la présence de Stéphane qui vient d’Epinal. Il a acheté une Pan
comme moi mais de couleur rouge. Bernard et Simone sont là avec leur Yamaha
1300XJR, avec leurs amis du Doubs, Mr et Mme Guillaume avec leur propre machine, BMW 1200GS
pour monsieur et une Kawasaki 750 pour madame. Antoine arrive en retard avec sa copine sur sa
fidèle Yamaha Diversion 900. Tout le monde est là…
La première journée est réservée à une escapade en
Espagne en longeant la côte. Mes photos seront toutes de cette journée car le
lendemain çà sera une journée de pluie.
Toute la petite troupe m’a désigné pour être le
poisson pilote avec le road-book. Je me suis bien amusé sur les routes espagnoles,
qui sont bien enrobées….chapeau messieurs…. La France peut en prendre des
exemples.
J’ai fais une tentation de freinage sur l’angle en
gardant un poil d'accélération… je passe plus vite en courbe, je le constate en
"larguant" un peu mes suiveurs. Mais je peux tenir que pendant quelques
kilomètres. Le poids de ma machine ne me permet pas de continuer sur un grand
parcours cet exercice.
Le surlendemain, la pluie est présente dès la départ.
Entre les torrents de boue qui descendent des vignes, les flaques d’eau en plein virage, à partir de Castelnou, je laisse Bernard ouvrir la route, il connaît mieux la route que
moi. J’ai bien fais car je serai tombé dans un des virages qui montent sur
Fond Romeu. Je suis son feu arrière.
La journée est écourtée car nous sommes trempés et
pressés de prendre une douche pour nous réchauffer.
Le dernier jour est consacrée au retour. Je ne prends pas
systématiquement l’autoroute. Je coupe par Pézenas, premier plein de ma
grisette, puis Millau où je descends sur la ville pour une petite pause.
Clermont Ferrand, Riom, Gannat,
St Pourcain sur
Sioule, Varennes sur
Allier, Moulins, Nevers, la nationale 7 à
Myennes. Il n’y a personne sur cette route,
tout le monde prend l’autoroute… tant mieux pour moi. Je m’arrête à
Montargis car je dois reprendre le boulot le lundi, c'est à dire demain.
Après avoir fait mes comptes, j’ai parcouru 2200kms en
quatre jours et ma bête à consommer 136 litres d’essence… faites le
calcul, elle n’aura pas "avaler" plus que d’habitude.
Merci à tous mes amis pour ce moment de bonheur... il ne
manquait que le petite Mimi qui travaillait. J'en profite pour faire un coucou à Mimi qui
se reconnaîtra.
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