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La vue caractéristique des MinesC’est un jour qui commence par un plafond très lourd. Cette balade ne s’annonce pas sous son meilleur jour. Avec mon caractère de têtu, je pars tout de même.Jusqu’à Meaux, tout peut aller pour le mieux... sauf qu’un énorme bouchon se forme à l’entrée de la ville. Heureusement qu’une moto se faufile.Sur les hauteurs, en direction de Senlis, je prends mes premières gouttes de pluie et le ciel ... m’attend au détour de cette route très chargé en véhicule à quatre roues.Ermenonville, à Senlis, je prends (Oh ! ! Le tricheur) l’autoroute. Ma punition arrive juste à hauteur de Roye. Les nuages déversent sur mon casque toute l’eau qu’ils peuvent. Des éclairs et des grêlons m’ont obligé à m’arrêter, la route devient trop dangereuse avec ces automobilistes qui roulent à 130 et moi à peine 60. Plusieurs fois, je sursaute au passage de ces bolides.Personne n’est jamais arrivé à me faire changer d’avis, ce n’est pas les éléments de la "Dame Nature" qui vont me faire reculer. Je réfléchis ¼ heure avant de reprendre la route.Je m’arrête dans un café à Douai pour me réchauffer un peu. J’étais sur le point d’abandonner, et pourtant je suis heureux d’être ici. J’ai l’impression d’avoir rouler pendant des jours entiers alors que j’ai mis 4 heures pour arriver jusqu’ici. Pas de pluie à Douai, les routes sont sèches.Je me perds dans le dédale des ronds points de cette ville et je me retrouve à Pecquencourt (un souvenir pour le motard de France avec ses braderies et son salon). Le temps de remettre le nez dans les cartes et je retrouve la bonne voie, tout en me reperdant,(encore une fois) dans Lewarde. La rue qui mène au centre Minier est une petite rue entre deux maisons.Je suis enfin arriver pour 12h30 au musée de la mine.Coup de chance, à cette heure, nous ne sommes que 5 visiteurs pour ce tour-ci. Le guide s’appelle Joël PAMART. Je tiens à le remercier pour toutes ses explications pleines de bons sens. Si une personne le connaissant lit ces lignes qu'il lui fasse mes amitiés. Nous nous sommes donnés rendez-vous dans DEUX ans pour revisiter le site après la finalisation des travaux actuels. Il vous fait comprendre que l’ascenseur descend à 450 mètres sous terre et vous de n’avez aucune peur ! ! ! Cherchez l’erreur. Il faut vraiment visiter pour comprendre la sécurité que l’on ressent.Passer 2 heures avec cet homme (ancien mineur ) est un vrai bonheur. Il n’y a que les personnes qui vivent leur passion pour pouvoir nous faire passer du temps sans que l’on regarde sa montre.Les musées temporaires que l’on peut voir autour sont intéressants.L’heure du retour a sonné. Je reprends ma monture sans oublier d'observer que deux motos de la Savoie sont dans le parking. Deux Honda, une PAN, comme la mienne mais en rouge et une CBR 1000 Big One. De ce temps-là, nous ne sommes pas très nombreux sur les routes.Le retour est plus réjouissant que l’aller. Je reçois quelques gouttes d’eau sans commune mesure avec le matin.Je suis rentré chez moi à la limite de la nuit, vers 9h du soir.Je suis très heureux de ma petite balade dans le Nord.Vue du Parking, les nouveaux travauxLes machines à vapeur |
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