La Baule

 

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Entrée d'un cargo dans le port de Saint Nazaire

 

Ce voyage est un peu particulier. C’est en court de route que j’apprends la grève des camionneurs. Je prends les bords de la Loire. J’hésite longtemps avant de faire le plein d’essence à Château Renard. Heureusement, après cela, je m’enfonce dans la jungle de la pénurie. La région de Nantes n'a déjà plus de carburant.

C’est la première fois où je fais autant de marche à pied. J’ai une " base " stable (un logement ) pour une semaine à Pornichet, et mon réservoir me permet de faire de petit parcours autour de La Baule à vitesse très réduite.

Les chaussures sont aussi un bon moyen de locomotion. Beaucoup de matinée à rallonge, levées tardives, ballade sur l’immense plage de La Baule.

Par la force des choses, je ne peux pas me déplacer très loin, alors je visite des endroits où je serais passé très vite sans cette obligation. Une chapelle à l'intérieur du vieux Pornichet, les petites plages dans les rocher pour constater les méfaits de l'Erika.

Pour le retour, j’arrive à atteindre la gare de St Nazaire. Je prends un billet de T.G.V pour chez moi, je laisse ma bête sur le parking d’un hôtel en promettant de revenir la semaine suivante.

J’en souris aujourd’hui mais sur le moment, je ne pensais pas que je surveillerais de cette manière les pompes à essences ouvertes, les endroits où j’avais possibilité de laisser ma machine sans me la faire voler.

Je remercie le gérant de l’hôtel pour sa gentillesse.

J’ai terminé mes périples pour cette année, et comme l’année passée, je souhaite vous retrouver pour mes aventures en 2001.

 

La Côte Sauvage à Batz sur Mer souillée par le fioul de l'Erika

 

 

Les oiseaux attendent le triage de la pêche

 


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