Cette année, le rallye du Club 14 se passe dans l’Aubrac. J’ai téléphoné à tous les amis de l’année dernière, en principe tout le monde sera là.

Je descends, comme toujours, par le chemin des écoliers. Plutôt que de suivre la nationale 7 jusqu’à Moulins, je dévie sur Gien et Bourges pour m’amuser sur des routes moins fréquentées.

La rigolade se termine à Clermont Ferrand, là je prends l’autoroute A75 jusqu’à Saint Flour en faisant une petite sieste en route.

A 15 heures, je suis dans les premiers au Pont de Lanau, lieu du rassemblement. Je retrouve ce motard en Honda 500 CX bleu, rencontré au rallye Club 14 et à Porcaro de l'année dernière. La chaleur est suffocante et annonce de l'orage.

Le groupe de six de l’année dernière se reforme petit à petit. Nous avons promis, l’année dernière, d’être au prochain rendez-vous, et nous sommes là. Le plantage des tentes est le gros travail de la soirée.

Le lendemain, la balade commence sous un ciel menaçant, et ???? On n’attendait qu’elle dans nos réjouissances, mademoiselle la pluie nous accueille.

Dans la montée du Plomb du Cantal, nous avons un peu froid. A Murat, le midi, la pluie nous suit partout.

Saint Flour sous les trompes d’eau, nous n’avons pas pu apprécier.

Toute la nuit est humide. Mon ami de Auch commence à pester sur l’eau qui rentre dans sa tente.

Le lendemain, une amélioration est à constater. Nous avons quelques averses, mais la plus grande partie de la journée est sèche. Notre rallye passe par des endroits plus variés que la veille. Le château d’Alleuze, le Viaduc de Garabit, Saint Urcize est un mignon petit village où nous nous arrêtons pour midi. La ville de Laguiole nous prend beaucoup de temps, entre la visite et l'achat de souvenir. La capitale du couteau ne peut pas se quitter sans la visite d'une fabrique de cet ustensile. Le soleil brille, nous retrouvons un couple de Bourg en Bresse qui se lie à notre groupe. Nous sommes huit à rouler ensemble.

Nous revenons à Lanau par les petites routes sinueuses qui longent les gorges de la Truyère. Pour moi je trouve le paysage magnifique. Je m’arrête plusieurs fois, mais le groupe m’attend et s’impatiente. C’est promis, je reviens dans peu de temps.

Le lendemain, c’est déjà la séparation. Nous sommes heureux de nos retrouvailles. Je pense que nous serons encore tous ensembles l’année prochaine dans ce rallye.

Je repars derrière mon ami de Redon pendant un petit bout de chemin.

Le retour est toujours un peu triste. Surtout pour moi qui ne pense qu’au prochain voyage possible.