GP de France 2000

 

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Gp2000

La courbe DUNLOP

           

    

Régis Laconi

Olivier Jacques dans ses oeuvres

Cette année, le Grand Prix de France est au Mans. Vincent (le compère du Mans et de Noyon) décide de venir avec moi. Mes voyages solidaires sont de plus en plus souvent peuplés de motard qui adorent les petites routes où l’on s’amuse à conduire.

Nous nous retrouvons chez moi pour 6 heures du matin. Mon compagnon de route achète des croissants pour fêter notre départ par un petit-déjeuner.

A l’heure dite, nous partons. Comme d’habitude, nous roulons assez vite. Pourtant, le brouillard devrait nous ralentir; j’ai peur qu’il y en ait de plus en plus au fur et à mesure que l’on avance, ne perdons donc pas de temps au début du voyage.

Le voyage se passe sans aucun problème. Le brouillard est très épais en arrivant sur Le Mans.

La leçon sur la course des 24 heures Moto est retenue, le sens de circulation est toujours le même et les motards sont beaucoup plus disciplinés pour un grand prix. Nous arrivons au parking devant le palais des expositions. Je peux aller chercher mon billet à PHA pendant que Vincent est obligé de faire la queue pour avoir le sien. Je l’attends après l’entrée.

Nous nous dirigeons aussitôt vers le virage de la chapelle. Il y a une foule considérable sur tout le circuit. Le soleil vient nous griller un peu la peau. Il vaut mieux ce copain brûlant que sa soeur humide la Flotte.

La course de 125 ne nous enflamme pas. Nous ne sommes pas chauvins, même un français en tête ne nous fait pas crier aux anges.

Pour les 250, mes préférés sont Nakano, Jacques, un peu Waldman. Manque de chance, c’est Ukawa qui gagne, mais devant Nakano et Jacques avec très peu d’avance. Mon honneur est sauvé.

La course des 500 est celle que je ne veux pas manque. Mes préférés sont Crivillé, Rossi et Mc Coy. C’est la joie quand Biaggi se plante lamentablement. Mick Dohan a raison quand il dit de Max Biaggi: " Qu’il parle un peu moins et qu’il se concentre sur le pilotage de sa 500 ". Je n’aime pas du tout ce prétentieux. J’adore Valentino Rossi par sa fraîcheur de pilotage et sa fantaisie avec ses roues arrières dans le tour d’honneur.

Nous repartons à 15 h pile pour ne pas tomber dans les gros bouchons.

Nous nous arrêtons sur la place de l’église de Connerré pour un casse-croûte et une boisson. A partir de là nous ne rencontrons plus beaucoup de motos.

Mon copain refait le plein d’essence à Vibraye. Dans la forêt après Montmirail, nous rattrapons une 800 VFR qui essaye de nous suivent jusqu’à Arrou. Il abandonne et pense (peut-être) que nous sommes des jeunes fous. S’il voyait notre tête, il comprendrait la passion des vieux motards.

J’ai eu une peur bleu dans un virage à droite à l’entrée de la forêt de Fontainebleau. Ma roue avant à glisser (pas décrocher), j’ai involontairement penché un peu plus pour ne pas sortir sur la voie d’en face (virage sans visibilité) et quand la roue a raccroché, je suis projeté à l’intérieur de la courbe, les cales pieds ont raclé les bordures de trottoir en ciment. Quelle idée de mettre des bordures en ciment sur une route ordinaire. C’était à moi d’être moins saignant. Il faut que je prenne cela pour un avertissement.

Sinon, c’est une journée formidable, soleil d’été, route presque déserte, le rêve dans toute sa splendeur.

 

Abe le magnifique

Max Biaggi 

 

 

Le vainqueur en 125 (pilote japonais, moto espagnole)

Pas de chance pour Katoh cette fois-ci

 

Bravo pour Ukawa

Vincent le malchanceux du GP 125

 

Alex Criville

 Kenny Robert junior

 


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