

| |
Moto
Légende

La série "Side Car"
Les coupes Moto Légende sont une
occasion, pour moi, de retourner à Montlhèry. Cet autodrome, aujourd’hui
presque abandonné, est loin d’être affreux.
J’ai redécouvert ce lieu
mystique de mon premier Bol d’Or.
Je pars avec ma copine (la pluie)
et arrive sans encombre sur l’autoroute du sud. C’est là que je constate
que les nouveaux bitumes qui drainent l’eau, sont efficaces. On n’a pas ce
nuage qui empêche de voir les véhicules qui nous précédent.
Je m’arrête sous un pont de l’autoroute
pour mettre mon pantalon de pluie, mais un peu tard pour l’humidité des
genoux.
Je suis un peu trempé en arrivant
au parking de Linas. Le froid m’habite tout de suite avec ce vent qui se
lève.
Je rencontre des bretons. Il habite
à Poullaouen, la ville juste à côté de Carhaix ( lieu où mes parents ont
une résidence). Lui possède un Honda VTR 1000 et son ami une Pan comme moi. Je
ne pense même pas leur demander leur nom et leur adresse. J’ai souvent la
tête en l’air.
Je trouve place dans les tribunes,
en face des stands. J’y reste presque toute la matinée. Les VOXAN Café Racer
font leur pub. La course avec Phil Read est de toute beauté. Ce pilote en
retraite ne ménage pas ses efforts. Il se prend au jeu pour le plus grand
plaisir des spectateurs. Le roi Ago ne fait que deux tours (comme la veille d’après
mon voisin de spectacle).
Je ne reconnais pas tous les
casques et je ne peux pas dire les pilotes qui sont présents. Je ne me rappelle
pas que les motos anciennes faisaient autant de bruits. Il faut dire que l'âge
rend sourd et les tympans sont peut être plus sensible au son aigus ??.
La course des side-cars me replonge
dans la nostalgie. En arrivant sur la piste, un pilote perd son singe, le
drapeau n'a pourtant pas été baissé. Si la course commence en semant le
partenaire, les tours de pistes risquent d'être mouvementés.
Les courses des motos d’avant
1950 est splendide. Les pilotes ont le temps de saluer la foule en roulant qui
les applaudit.
Le plus sympathique, c’est la
course qui réunit des mobylettes, des vieux cyclos et plusieurs solex.
Je n’attends pas la fin de cette
manifestation, j’ai envie de rentrer par les routes détournées, direction
Etampes.
Il n’y a pas un
" chat " sur cette route jusqu’à Fontainebleau.
Dans la forêt, à la sortie de la
ville de Fontainebleau, je vois une Renault Mégane verte sur le toit et dans le
fossé. Le chauffeur est en train de téléphoner et n’a absolument rien du
tout. C’est un vrai miracle.
Je suis enchanté de ma journée,
malgré la pluie et le froid.

Le départ est proche

C'est aussi çà les "MOTO
LEGENDE"


|