La Normandie n’est pas une balade réfléchie. Je me suis décidé le Vendredi soir pour le Dimanche. Je voulais voir Château Gaillard, en passant par la Vallée de Chevreuse. Je passe par le cimetière de Gambais pour témoigner mon amitié à une personne chère à mon souvenir.

En passant par la nationale 13, je suis toujours réfractaire aux autoroutes, le nom de Giverny me saute au visage. Les vieilles pierres et les peintres sont une seule et grande famille.

Les déviations de routes sont courantes chez moi. Je ne regrette pas la visite des jardins de Monet, j’en fais même deux fois le tour pour admirer ce qui a inspiré le peintre. Selon l’angle que l’on prend, on ne voit pas la couleur de la végétation de la même façon.

Sa maison, je la trouve banale. J’aurais du la visité avant les jardins.

Je continue vers les Andelys. La montée sur le Château Gaillard se fait par une route qui tourne à souhait. Les anglais étaient comme tout le monde, le choix de leur fortification était fort bien étudié.

Je reviens par la rive droite de la Seine et je passe par La Roche Guyon et le château qui domine la Seine. La marche entre le parking et les ruines, change les idées.

Mon parcours continue par Auvers sur Oise pour rendre visite à ce vieux Vincent et son frère Théo. Je n’aime pas particulièrement les peintures de Van Gogh, mais le village est charmant. Je visite la chambre où est mort l’artiste. Le diaporama est bien construit, la manière est la même que celui de l'auberge de Ganne à Barbizon. Encore une petite marche pour joindre le parking (qui est devant l’auberge Ravoux) et le cimetière communal, en passant devant l’église du village qui n’a pas changé. Du cimetière on ne voit pas le village. Des pancartes indiquent les endroits où Vincent a peint ces tableaux.

Cette journée se termine par la visite des ruines de l’abbaye royale de Royaumont. Le cloître est très joli, les bâtiments grandioses. Je comprends enfin cette tour bizarre que l’on voit sur les photos. On croirait les pierres attachées aux nuages.

Le retour se fait par la Francilienne, en passant par le nord de Paris, Villeparisis, Collégien, et enfin Nangis puis chez moi. J’ai un peu de retard sur le soleil, je rentre rapidement. La journée a été bien remplie.