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Le 1 août, c’est mon grand départ… bien sûr, ce n’est pas le
frisson de mon premier tour de France complet d’il y a … quelques années
maintenant. Je ne pars pas à l’aventure, je connais un peu les régions que
je vais traverser mais tout de même, j’ai toujours beaucoup de plaisir de
rouler, même en solitaire.
Mon premier jour:
J’ai donné rendez-vous à mon ami breton. Il vient, tout juste, d’aménager
dans sa nouvelle maison. Le début de ma route se passe sans encombre. Provins,
Montereau, Fontainebleau,
Pithiviers,
Châteaudun,
Toury, Vibraye, Connerré
…. C’est une
route habituelle pour moi, mais je l’emprunte toujours avec le même plaisir, surtout
dans la région du Perche. Je continue par Le Mans, en prenant la direction d'Angers. Je m’arrête
à La Flèche pour prendre un peu de fraîcheur au bord du Lac. Je téléphone à mon ami pour me faire préciser l’endroit exact de
son petit nid : Plessé. Hourra ! ! ! J’ai trouvé sur ma
carte.
Je continue ma route. A Angers, personne ne joue au casse-cou avec le
radar permanent qui se trouve à l’entrée de la ville… même moi je deviens
sérieux ( par la force des choses…). Je refais mon plein à Ancenis.
A 15h, je suis sur la place de Plessé et …. Le portable de mon ami qui
ne fonctionne pas… ou qu’il n’a pas mis en route. Je vais jusqu’à la
Poste. Ils ne connaissent pas. Il est vrai qu’il est dans cette maison que
depuis 1 semaine. Je me dis dans ma petite tête : " Si dans ¾
h il n’est pas là, je vais chez sa mère… il y a très peu de
kilomètres ". Une ½ h plus tard, il est sur la place de l’église.
Nous passons l’après-midi ensemble, lui, son amie et moi. Nous
faisons une petite promenade avec les bécanes. Son amie ne connaît pas le
plaisir de la
moto, en plus sur une Honda VTR 1000, ce n’est peut-être pas le modèle
idéal pour prendre le rôle de passagère. Je rentre à mon hôtel sur Nantes
dans la nuit…. Je dois à moitié dormir car je me trompe d’établissement.
Il faut que je retraverse toute la ville à 1h du matin.
Deux journée:
Le village de Clisson
Le lendemain, je prends la direction de Périgueux. Je m'arrête une
première fois dans une petite ville au Sud de Nantes: Clisson ( je crois ???),
Cholet, Niort,
Ruffec,
Angoulême,
Brantôme, Périgueux. La route se passe sans
histoire. Je profite de l’après-midi pour arpenter les ruelles de cette
dernière ville
et la visite de la cathédrale St Fond.
L’hôtel se trouve au bord de l’eau, dans un coin ombragé. Ce n’est
pas beau la vie ? En vacances ?
Troisième journée:
Périgueux
Encore une journée qui s’annonce merveilleuse. Je (re)passe par Brive
la Gaillarde, en direction de Figeac. Je fais la course avec deux side-caristes
Bretons du Morbihan. En ligne droite, je ne dépasse pas le 120kms/h, les deux motos me
rattrapent. Dans les virages et les courbes, c’est une autre histoire. Les 3
roues vont vite dans ces routes en lacets, mais mon expérience me permet de les
perdre dès que çà tourne. De toute façon, les side-cars ont ( en principe)
beaucoup plus d’adhérence avec leurs pneus " voiture ",
mais moi je suis toujours aussi fou quand je prends un guidon.
J’arrive dans la zone où la sécheresse fait beaucoup de ravage. J’arrive à
Rodez pour faire mon plein d’essence et… dring…dring…
un appel de ma passagère préférée: Odile. Elle regrette de n’être pas
venu avec moi dans mon petit tour de France. J'ai chaud au cœur d’avoir
un appel de ce genre.
Il y a toujours des bouchons à l'entrée de Millau, mais en moto il n’y a aucun
problème. Je remonte facilement les files de voitures. Le soir, je suis à Montpellier ;
Villeneuve les Maguelonne très
exactement. Trés connu grâce à José Bové. Une petite promenade sur les bords de
la "Grande Bleue" s’impose par cette
chaleur. Ma PAN peut souffler un petit moment. Elle l’a bien mérité.
Sur les routes de l'Aveyron
Château l'Evêque
Quatrième journée:
Je reste une journée avec mes amis Simone et Bernard de St Drézéry. La
journée est suffocante et nous restons au bord de leur piscine.
Cinquième journée:
Une seule photo réussit sur le Vercors..... Dommage !!!
Au revoir mes amis, je repars sur les routes… direction le Vercors.
Cette journée est la plus chaude de tout mon voyage. Je passe par Nimes,
Arles,
La vallée du Rhône jusqu’à Valence, pour prendre la route qui plonge sur
Grenoble. Je rencontre des motards de la gendarmerie avec leur BMW …. Et nous
faisons une petite course. J’en ai 1 devant et 1 derrière. C’est en suivant
de cette façon que je me rends compte que je dois pencher pas mal dans les
virages. Je rattrape la BMW qui me précède dans les virages serrés. Il est
vrai qu’il est plus facile de suivre quelqu’un que d’être devant et
ouvrir la route. On se quitte en haut du plateau du
Vercors. Ils ont un petit
sourire aux lèvres et me font un petit salut quand nos routes se séparent.
Sympa les motards de la gendarmerie. Merci pour cette démonstration.
La corniche est magnifique et l’on comprend mieux les difficultés des
hommes qui ont creusé cette route. Ne pas faire cette visite quand on passe
dans le Vercors, c'est impensable. Je n’ai pas parcouru toutes les routes de
ce plateau merveilleux, mais cette route de la corniche et la route en lacets de la descente
sur Die donne un avant goût de la chose. A revoir de toute urgence….
Le soir, je suis à Bollême, épuiser par la chaleur. Avec des pointes
à 46°, même en moto c’est intenable.
Sixième journée:
Encore une journée de délice qui me mène sur Antibes… oui, au bord
de cette "Grande Bleue". Je suis sur la nationale 7 … Avignon,
Aix en
Provence, St
Maximin la Ste Baume, Brignoles,
le
Muy, Roquebrune,
Fréjus. De ce côté là,
les incendies ne se voient pas de trop, mais l’odeur de roussit persiste. Il
est vrai que tous les foyers d'incendie ne sont pas entièrement éteints à cette
période.
Je prends toujours avec délice, la route nationale qui va de St Raphaël
à Madelieu
…. Des petits virages qui font crier de joie mes pneus ( il fait
chaud mais tout de même, je me vante un peu…), mes pneus ne font pas des
crissements, seulement un bourdonnement à cause de l’usure irrégulière. Je prends possession de mon hôtel pour deux jours à
Vallauris.
Septième journée:
Une journée complète est réservée à la paresse. A 10h du matin,
la plage de Cannes est noire de monde.
Huitième journée:
Le jour suivant, j’ai rendez-vous avec mon amie qui est prof à Mayotte.
Je calcule.... pour m'apercevoir qu'il y a deux ans que je ne l’ai pas revue…. C’est long. Je
prends la route Napoléon qui passe par Grasse. Une montée de toute beauté.
Jusqu’à Castellane. Elle habite une petite maison à côté de St Julien du
Verdon. Son père habite aussi la maison, ils m’invitent à partager
leur repas de midi. C’est bon de revoir les amis que l’on aime. Je
la quitte vers 14h pour recevoir …. Un orage sur le casque avant Digne. Donc Digne,
Sisteron, Grenoble… c’est l’alerte pollution… tout le monde roule
à 60kms/h sur la quatre voie. C’est vraiment une marche d’escargot…. et
enfin Chambéry.
Neuvième journée:
Une bonne nuit de repos, et je suis repartis sur Pontarlier en passant
par Rumilly, et
le passage du
Fier, Annecy ( j’y suis passé, il n’y a pas
si longtemps que çà…. ? ? ?), Nantua,
St Claude. De St
Claude aux Rousses, je fais une petite course avec une femme sur une HONDA CB
500. Elle connaît bien la route et moi je me suis bien amusé en la suivant. Des
Rousses, je descends sur
St Laurent
en Grandvaux, Champagnole où je "fainiasse"
dans
le parc de cette ville que j'adore depuis longtemps … la route des sapins qui
part de Champagnole
et s’arrête à Levier, est toujours un bol de fraîcheur
quand je passe dans cette région. Le soir, j’arrive à Gilley, à côté de Pontarlier, chez mes amis habituels. Je n’ai pas le droit de venir dans cette région sans
passer chez eux. Je reste une journée avec eux, …. Au bord d’un lac…
c’est çà la canicule. On passe plus de temps dans l’eau que sur la route.
La route des Sapins en partant de Champagnole
Rue Principale de Champagnole
Dixième journée:
Et c’est la fin de mon petit périple autour de cette France que j’adore
de plus en plus, au fur et à mesure que je la découvre.
Suite au prochain épisode…
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